JE FAIS UN DON DÉFISCALISÉ
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Noëlle, psychologue auprès des réfugiés Syriens
Quatre jours par semaine, dans les centres de santé de la vallée de la Bekaa au Liban, appuyés par Médecins du Monde, Nöelle tente d’apaiser l’extrême souffrance et les troubles psychologiques des réfugiés syriens.
POURQUOI S’OCCUPER DES VICTIMES DE GUERRE ?
Pendant quatre ans, j’ai travaillé dans un centre de réhabilitation pour toxicomanes où je proposais des séances de thérapies par l’art et le théâtre. Mais je voulais agir sur le terrain, aider les Syriens, car j’ai moi-même connu la guerre au Liban. Je sais la violence, les séquelles des traumatismes qu’ils ont vécus. C’est ainsi que je suis devenue la première psychologue à travailler pour Médecins du Monde sur la santé mentale des réfugiés au Liban. Cela fait plus de trois ans que je m’y consacre.
MA MISSION : APAISER LES TROUBLES PSYCHOLOGIQUES DES SYRIENS
J’assure six à sept consultations quotidiennes. Je reçois des hommes, surtout, mais également des femmes et des enfants qui souffrent de la frustration de leurs parents. L’incapacité à subvenir aux besoins élémentaires de la famille, tels que des repas équilibrés, des soins de santé et un accès à une bonne éducation, est source d’un stress important. Elle favorise le développement de comportements agressifs, de dépression, d’angoisses, d’insomnies. Et même de psychoses plus graves comme la schizophrénie. Certaines personnes déconnectent complètement de la réalité.
FAIRE FACE À LA VARIÉTÉ DES TRAUMASTIMES PERSONNELS
Au départ les Syriens avaient le sentiment de partager une même souffrance, la perte d’êtres chers, de leurs biens et de leur terre. Aujourd’hui ils constatent que certains ont fui en Europe, parviennent à travailler ou à se loger. Et que d’autres vivent dans une grande pauvreté. Des traumatismes personnels ressortent à la faveur du temps qui s’étire et des espoirs de retour qui s’amenuisent. En rentrant chez moi le soir, j’ai souvent besoin de m’isoler. Mais lorsque je vois mes patients sourire, j’ai le sentiment d’être au moins parvenue à illuminer leur visage.
« Des traumatismes personnels ressortent à la faveur du temps qui s’étire. »
© Olivier-Papegnies