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Pour vous c’était une blague. Ça ne l’est pas pour tout le monde.

“Les Jeux sont-il si merveilleux quand les personnes les plus marginalisées sont envoyées par bus hors de la ville olympique ?”
À l’approche des JO 2024, les expulsions se multiplient et la marginalisation de publics déjà stigmatisés ne fait qu’empirer.

Quels sont les impacts du mal-logement sur les droits et la santé ?

Pour le découvrir, on vous emmène en maraude dans un des bidonvilles de Toulouse, pour rencontrer ses habitants et comprendre le cercle vicieux des politiques actuelles d'expulsion.

Une fois arrivées en Île-de-France, les personnes exilées sont reléguées aux portes de Paris, bien souvent dans la rue. Face au désengagement de l’État, certaines se tournent vers des lieux de vie informels souvent insalubres...

Dernière étape de l’exil en France, le Nord-Littoral est un lieu de passage historique entre la France et l’Angleterre. Bloquées entre la complexité du départ et la politique hostile sur le territoire français, les familles subissent des expulsions successives sur des terrains dangereux.

À la frontière franco-italienne, important point d’entrée en France, les personnes en exil sont constamment confrontées à des violations de leurs droits et au non-accueil.

Avec 3,5 fois moins de médecins que dans l'hexagone, cette région française cumule les difficultés : désert médical, manque d'hôpitaux, malnutrition, politiques répressives...

Aux multiples barrières à l’accès aux services publics, se sont ajoutées celles de la réforme des droits de santé votée fin 2019...

« À Calais, il y a des évacuations des campements toutes les 48h ». Depuis novembre 2020, l’État empêche les associations de distribuer de la nourriture aux personnes exilées à Calais. Chaque jour, à #Calais comme à #GrandeSynthe, les droits humains les plus fondamentaux sont bafoués.

Il y a 2 ans exactement, un délai de carence de 3 mois était imposé aux demandeurs d’asile pour accéder à la protection maladie.

Les politiques d’expulsions à répétition que les autorités mènent depuis des années en Guyane ont de graves conséquences pour les personnes vivant dans les quartiers d’habitat spontané de Cayenne.

Matthieu Quinette, coordinateur du Programme "Migrations Droits Santé" de Médecins du Monde en Pays de la Loire et Louise Graveleau, Psychologue bénévole, témoignent des conditions d'accueil des mineurs non accompagnés en France et de leurs difficultés à accéder à leurs droits et à des soins.

Ibrahim, 14 ans, est arrivé en France après un parcours migratoire traumatisant. Passé par la Libye où il a subi la torture et l'enfermement, sa minorité est désormais remise en cause par les autorités françaises.

À Calais, 60% des pathologies que nous rencontrons sont directement liées aux conditions de vie sur place ou aux tentatives de passage en Angleterre. Est-ce qu’aujourd’hui en France, en 2018, nous ne pouvons vraiment pas traiter dignement ces personnes ?