En l’absence de cadres juridiques, les personnes réfugiées et en demande d’asile n’ont pas d’accès formel aux services de première nécessité, et subissent de nombreuses discriminations, notamment sur les frais médicaux.
Le système de santé public, pourtant peu coûteux pour les Malaisiens, impose des frais élevés aux étrangers qui recherchent des soins médicaux.
Le protocole d’accord entre le ministère de la Santé et le UNHCR établit que toutes les personnes réfugiées reconnues par le UNHCR bénéficient d’une réduction de 50% sur le tarif imposé aux étrangers dans les établissements de santé publique.
Pourtant, ces coûts de santé représentent toujours des dépenses personnelles exorbitantes pour les populations réfugiées et en demande d’asile, limitant fortement leur accès à des services de santé de base.