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L'accès gratuit aux soins de santé primaire, une strategie payante - Appel au g8
Parmi les nombreuses barrières pouvant expliquer les difficultés d’accès à la santé, l’obligation faite à l’usager de payer les prestations de soins représente un obstacle de première ligne. Chaque année, plus de 100 millions d’individus basculent dans la pauvreté du fait de dépenses catastrophiques de santé.
Aujourd’hui, cette politique de tarification aux usagers fait l’objet d’une remise en cause appuyée qui se manifeste notamment par l’émergence, dans un nombre croissant de pays, de politiques nationales ayant vocation à lever ou atténuer les barrières financières auxquelles les patients sont confrontés. De nombreux bailleurs internationaux ont également pris leur distance vis-à-vis des politiques de recouvrement des coûts auprès des usagers. Convaincu que la levée de l’obstacle financier constitue une étape décisive vers l’accès univer-sel aux soins de santé primaire dans les pays à faible revenu, Médecins du Monde s’est engagé depuis près de deux ans dans plusieurs projets d’amélioration de l’accessibilité financière aux soins, en particulier au Niger et en Haïti. Ces expériences de terrain mettent en évidence l’im-pact positif des politiques de gratuité en terme de couverture sanitaire de la population. Pour autant, le succès d’une telle entreprise dépend largement de la possibilité de s’appuyer sur une volonté politique forte et réelle des autorités nationales ainsi que sur des financements stables et pérennes. Dans les pays à faible revenu, les ressources propres des Etats ne pouvant suffire à couvrir le coût de la gratuité, il est essentiel que l’effort budgétaire national puisse être accompagné d’une aide internationale prévisible sur le long terme. Dans cette perspective et considérant le nombre croissant de pays ayant opté pour la gratuité, les membres du G8 ont aujourd’hui une responsabilité accrue d’accompagner les Etats dans la mise en œuvre efficace et pérenne de cette nouvelle politique.Le prochain sommet d’Hokkaïdo doit être l’occasion pour les pays du G8 de réaffirmer sans ambiguïté l’engagement pris en 2005 de promouvoir l’accès gratuit aux soins de santé primaire (dans les pays qui le souhaitent) et mentionner explicitement leur volonté d’appuyer la suppression des mesures de paiement direct par les usagers (« user fees »).